ECRITURES PERSONNELLES DE L'EMPLOYEUR POUR AUDIENCE DU CONSEIL DES PRUD'HOMMES

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Ces écritures ne sont pas signées, il y a eu une demande en AR de renvoi d’une copie signée (pas de réponse).

S.A.R.L. JJJJJJ
LE FFFF YYYY
xxxxxxxxxxxxxxx
XX100 CCCCC

 

Tribunal des Prud’hommes
rue Jules Michelet
XX100 CCCCC

 

Le 10 mai 1996

 

Affaire :

Jjjjjjj et Rrrrrr LLLLLL

contre

SARL JJJJJ

 

Ce document composé de 5 pages dactylographiés numérotés de 1 à 5 comporte.

- liste de documents fournis

Page 1

- réponse aux revendications

Page 2

- entretien d’embauche

Page 3

- faux en signature

Page 4

- horaire de travail

Page 5

Lettre de témoignage de Mademoiselle Alice AAAAAA
Lettre de témoignage de Mademoiselle Assiya EL MMMMMM

 

Madame, Monsieur LLLLLL

Ce document, étant réalisé dans l’ordre chronologique de vos revendications, Je pense répondre aux questions que vous vous posez.
Recevez, Madame, Monsieur, nos salutations.

1

 

Melle III MMMM HHHH

 

Réponse aux revendications de Monsieur et Madame LLLLLL

 

- Madame LLLLLL .
Ne peut plus être considérée comme une employée du FFFF YYYY,
Ayant quittée d’elle-même son poste de travail sans préavis le 13 mai 1995.
Par ce fait, elle n’a pas été licenciée.

- L’embauche de Mme LLLLLLL, comme le stipule son bulletin de salaire
Date du 1er février 1995

- Les horaires effectués correspondent effectivement aux horaires portés sur les bulletins de salaires.

- Il n’y a pas eu renvoi.
Le samedi 13 mai 1995,

Après un service émaillé d’incidents survenus suite à son mauvais comportement vis-à-vis des clients, Madame LLLLLLL a tout simplement quitté son travail bien avant la fin de celui-ci.
J’ai bien essayé de la contacter par téléphone dès le lendemain pour lui enjoindre de reprendre son travail.
Ce fut un refus catégorique, prétextant avoir été humiliée par mes remontrances (qui si elles ont eu lieu étaient méritées).

Après plusieurs appels téléphoniques chez Madame LLLLLLL pour lui demander si elle voulait reprendre son travail, j’ai alors reçu le 18 mai 1995 un avis d’arrêt de travail daté du 16 mai 1995 prescrivant un arrêt jusqu’au 21 mai 1995.

Mme LLLLLLL aurait dû reprendre son service le vendredi 26 mai 1995, mais elle ne s’est plus jamais présentée au restaurant, ce qui m’a portée à croire qu’elle ne voulait plus travailler chez nous.

C’est alors que j’ai pris contact avec mon comptable pour lui demander la marche à suivre.

2

Entretien d’embauche de Madame LLLLLL

Quelques jours avant l’embauche, j’ai reçu la visite de Madame LLLLLLL au restaurant pour discuter de la possibilité de l’employer. Elle prétendait répondre aux exigences de qualité de service correspondant à ce type de restaurant.

Nous sommes tombés d’accord pour un essai.

A ma grande surprise, sitôt au travail, j’ai pu me rendre compte que Madame LLLLLL n’avait aucune disposition pour ce métier malgré ses affirmations.

Madame LLLLLLL, bien qu’elle m’eût affirmé avoir travaillé plusieurs années dans la restauration (sans pouvoir me le prouver), ne savait pas déboucher une bouteille de vin à la table d’un client.
Il nous a fallu plusieurs jours pour le lui apprendre.

En ce qui concerne le service en salle proprement dit, tout laissait à désirer. (Il est) à se demander si Madame LLLLLL avait servi dans un restaurant. Et lequel ?

Malgré les bouteilles de vin gâchées, les clients mécontents, les omissions de signaler les suppléments de commande des clients (manque à gagner), j’ai persisté (avec son insistance) à essayer de former Madame LLLLLL à ce métier pendant une quinzaine de jours (en vain).

Au bout de ces quinze jours, je me vis contrainte et forcée et de plus en la priant de m’excuser, de lui dire que je ne pourrais pas l’employer.

Sur ce, elle me supplia, en pleurant, de la garder, car elle devait gagner un peu d’argent pour subvenir aux dépenses de ses enfants, ne voulant pas dépendre de son mari.

 

Mon tort fut d’être trop sensible.
J’ai alors décidé d’essayer à nouveau. (Ce qui a abouti aux 95 heures de travail pour le mois de février).

Ce qui m’obligea à employer, par l’intermédiaire de l’A.N.P.E. de CCCCC, un serveur avec C.A.P. " Monsieur Hhhhh ZZZZZZ ".

Trop souvent fatiguée, je ne pouvais (pas) compter sur sa régularité.

J’ai exprimé à nouveau, le fait de ne plus continuer de l’employer.

3

Après une longue conversation avec Madame LLLLLL ma sensiblerie m’a encore poussée à la garder, mais cette fois suivant sa volonté, de ne travailler que les samedis soir (soit 20 heures par mois) ce qui donne le salaire du mois de mars.

Immatriculation à la C.P.A.M.

Dès les premiers jours d’essai, Monsieur LLLLLLL m’a fourni une déclaration d’emploi d’un travailleur, dûment rempli par ses soins, sur laquelle il restait le volet employeur à remplir. Etant très pressée de récupérer ce document, je n’ai pas porté attention aux annotations qu’il y avait inscrites, ne pouvant soupçonner les arrière-pensées conflictuelles de Monsieur LLLLLL.

" Ces annotations ne pouvant constituer une preuve de quoi que ce soit, ayant pu être porté sur ce document à n’importe quelle date antérieure au 16 février 1995. "

Il m’aurait été facile de remplir de nouveaux formulaires si j’avais été animée des mêmes idées que Monsieur LLLLLL.
J’ai donc rempli la partie correspondant à l’employeur puis je lui ai rendu après son insistance de vouloir l’expédier lui-même.

Mon avis est que Monsieur LLLLLLL a cherché à tout prix et par tous les moyens à bénéficier d’avantages auxquels Madame LLLLLL ne pouvait prétendre.

En réponse à l’accusation par Mme LLLLLLL de FAUX EN SIGNATURE
(Sur l’attestation délivrée, " pour solde de tout compte ")
Ce document m’étant en priorité destiné, je n’avais aucun intérêt à le signer moi-même ;

- Madame LLLLLL ne s’étant pas présentée à son travail depuis un certain temps, j’ai alors demandé à mon comptable la marche à suivre. Celui-ci a donc établi un certificat de travail et une attestation de solde pour tout compte.

Au moment de les remettre à Madame LLLLLL (qui entre autres s’est présentée au beau milieu du service où nous étions débordés sans m’avoir prévenu de sa visite, pour exiger immédiatement ces certificats) , j’ai alors signé tous les documents, et même, par inadvertance, l’attestation " solde pour tout compte " sans aucune intention de réaliser un faux.

En réponse aux affirmations de Monsieur LLLLLLL en page 7 de son document :
A la conciliation, j’étais toute disposée à régler le chèque de 873,46 Frs en règlement du solde dû à Madame LLLLLLL pour arrêter cette affaire
(Et non comme il est dit ironiquement dans l’exposé de Monsieur LLLLLL)

4

 

Horaires de travail

 

Mois de février 1995

28-02-95

95 heures de travail

pas de contestation

Mois de mars 1995

01-03-95

19 heures 50 minutes

soit tous les samedis soir

Mois d’avril 1995

30-04-95

65 heures

 

 

Madame LLLLLLL, contrairement à ce que peut affirmer son mari n’a pas pu travailler 155 heures 50 minutes, car pour lui permettre de gagner un plus d’argent et pour lui être encore une fois agréable à cause de ses enfants, nous avions convenu, ensemble, Madame LLLLLL et moi, de la faire travailler un peu plus qu’au mois de mars, soit les vendredis et samedis soir.

Avec la meilleure volonté, j’ai essayé d’aider Madame LLLLLL, modifiant à son gré son temps de travail, en faisant l’impasse sur son incompétence. Je pense que le seul objectif de Monsieur LLLLLL était d’obtenir au plus vite certains avantages sociaux.

Mois de mai 1995

31-04-95

28 heures de travail

absente à partir du 14-05-95

Pour mettre fin à cette affaire, je suis prête à régler à Madame LLLLLL ce que j’estime rester lui devoir, soit la somme de 873,46 frs pour solde de tout compte.

En conclusion

Je tiens à vous faire part de mon découragement de vouloir créer de nouveaux emplois malgré ma bonne volonté.

5

oooOOOoo